Organisée par la Région, l’Année Jean-Loup Trassard en Pays de la Loire se poursuit aux Poétiques de Saumur. En ouverture, le 9 septembre, l’auteur mayennais vient à la rencontre du public donner voix à ses textes. Entretien avec Albane Gellé, directrice artistique du festival.
C'est un écrivain que nous aimons beaucoup. Nous l'avions déjà invité en 2008 pour une lecture-rencontre. Depuis, nous avons gardé des liens avec lui. La Région des Pays de la Loire lui dédiant cette année 2011, nous lui avons donc proposé de revenir faire l'ouverture des Poétiques. Ce sera l'occasion pour le public de découvrir un peu plus l'auteur et son univers. D'autant que Jean-Loup Trassard possède les deux qualités que nous attendons chez un écrivain : une exigence littéraire et une vraie générosité dans ses rapports aux autres.
Comment va se dérouler cette soirée d'ouverture ?
Elle aura lieu à la librairie "Le livre à venir", au siège de l'association La Maison des Littératures (ndlr : anciennement Littérature et Poétiques) qui organise le festival. Pour cette rencontre que nous avons voulue tranquille et intimiste, nous avons laissé carte blanche à l'auteur qui pourra ainsi puiser dans ses romans, ses récits ou ses proses poétiques pour 30 à 40 minutes de lecture, suivies d'un échange avec le public. Juste avant, nous fêterons également l'obtention du label LIRE – Librairie Indépendante de REférence – accordée par le ministère de la culture à la librairie.
Quel regard portez-vous sur l'œuvre de cet auteur mayennais ?
Il est avant tout un homme très simple, au bon sens du terme, et d'un abord facile, racontant volontiers la genèse de ses livres et son travail d'écriture. Quant à ses livres, ils sont riches d'une langue très poétique, très inventive et en même temps très narrative. Tout comme dans ses photographies, son regard sur la ruralité et le monde tout proche qui l'entoure rend hommage à la lenteur. Dans le monde surmené d'aujourd'hui, il modifie notre rapport au temps et à l'espace, en prêtant attention à des détails qui remettent en cause, avec bonheur, notre échelle de perception.
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